AG du 08/11/10

unicaen off a écrit:"Pour résumer les derniers épisodes : Lettre est bloqué et le restera. Le blocage de science a foiré dans l'après midi mais ils attendent que les étudiants rentrent chez eux pour réinvestir les locaux dans la soirée. Comme le blocage de toute la fac jusqu'à Vissol a été voté on peut s'attendre à ce qu'ils profitent de la soirée et des locaux vides pour les bloquer. Pendant ce temps à la présidence Josette Travers et sa dream-team réfléchissent en réunion dans un bureau pour trouver un tactique de sioux qui débloquera la situation, à priori avec une aide policière. Elle se refuse en effet d'émettre un nouvel arrêté de suspension des activités de la fac. Vous l'aurez compris on est face à un hiatus, avec deux informations contradictoires. Moralité venez demain matin quand même et on va débloquer les bâtiments en chantant avec les oiseaux et en mangeant des marsh-mallow."

Décision du comité de lutte qui s'est tenu en bâtiment Lettres :
vu le faible nombre de personnes disponibles, il a été décidé de ne pas appliquer la décision de l'AG de bloquer le campus 1. Un rdv est fixé à 7h30 au phénix pour informer/diffuser des tracts. Pour le moment, l'action à 14h est maintenue.

Présidence a écrit:Le lundi 8 novembre 2010 une assemblée générale d’étudiants a voté le blocage des bâtiments du campus I par 182 voix pour et 154 voix contre.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes. La communauté des étudiants ne se reconnaît pas dans ce mode d’action très minoritaire qui affecte plusieurs bâtiments du Campus I.

L’équipe de direction de l’UCBN renouvelle avec une extrême vigueur son désaccord devant ce blocage qui pénalise très lourdement les étudiants et les personnels.

C’est pourquoi, ayant constaté de nouveau une occupation du bâtiment Lettres dès l’après-midi du 8 novembre et de nouvelles dégradations au cours de la nuit, l’équipe de direction a décidé de faire appel aux forces de l’ordre. Cette intervention a eu lieu à 6 heures ce matin. Elle s’est déroulée dans le calme, les occupants quittant les lieux à l’arrivée des forces de l’ordre.

L’ensemble des activités peut donc se dérouler aujourd’hui normalement sur l’ensemble du campus.

Si des actions sporadiques se produisaient, tout serait mis en œuvre pour en réduire la portée. La plus grande vigilance est demandée à tous pour permettre à notre université d’exercer dans la sérénité sa pleine mission de service public d’enseignement supérieur et de recherche.